Mign' et ses quelques pensées s'évadant par lettres...

Ne perds pas ton temps, fais-le maintenant. Ne sois pas en retard, rejoins-les maintenant. Mais ta mort ne sera pas normal.

De quoi parlais-je?

Et dire que je te faisais confiance,
Toi, celui qui a brisé ma couleur,
A teinté par grande violence,
Toi qui étais mon coiffeur.

Fait le 10/12/11 :

Allongée en pleine allée sur les feuilles d’automne qui se séparent de leurs arbres pour se poser sur moi … Je pense à toi.
Je t’attends en ce froid vêtue d’une robe fine, celle que tu m’avais offerte cet été. Ton parfum ne peut cesser d’être présent en mon odorat, mais il s’évanouit tout doucement. J’évite de trop respirer.
Tu m’as promis d’être à mes côtés aux premiers flocons. J’y crois encore, espérant fort ton retour, je ne bouge point. Des larmes coulent, roulent sur mes joues sans cesse.
Tu me manques, reviens-vite. Je t’aime et je ne cesserai de t'aimer.

Fait le 11/12/11 :

«Papa ! Papa ! » criai-je chaque soir à ton retour.
Tu me prenais dans tes bras, me bisoutais ...
Tu me conduisais dans ma chambre sur ton dos, comme si tu étais mon petit poney, celui qui m’appartenait. Chaque nuit, tu me racontais une histoire et t’allongeais à mes côtés. Quand je faisais des cauchemars, je venais dans ton lit, tu me serrais fort pour me rassurer.

Un jour, tu m’as emmené à Paris, il commençait à pleuvoir, tu m’as pris sur tes épaules tout en rigolant. Je caressais tes beaux cheveux châtains lisses. Je savais que tu te sentais mal, que tu me cachais quelque chose. Tu avais tout fait pour voir mon bonheur …
Quelques années plus tard, en période d’adolescence, je t’avais un jour dit :
« Je ne veux plus te voir ! Va t-en ! » , je regrette encore ces paroles, et je le regretterais toujours. Maintenant que tu n’es plus là, je sais à quel point tu étais important pour moi, que tu comptes pour moi. Tu me manques tellement que j’ai peur de ne pas réussir dans la vie, sans toi. Je ferai tout pour que tu sois fier de moi, papa.

Je t’aime et je t'aimerais toujours.

C’est seulement après une folle annonce déprimante qu’on dégage ses plus profonds sentiments.

Si seulement tu étais à mes côtés … si seulement tu pouvais voir ce que je vois, si seulement tu pouvais savoir ce que je ressens … Su que je t’aimais, que je t’aime… Tu me manques sans que tu le saches. Le fait de ne pas voir tes yeux briller, ton sourire tout craquant, tes beaux cheveux sifflotant au vent… J’espère avoir tort.

Dans la peau d'un jeune homme

Ce n'est qu'avec des amis du même sexe qu'on peut réellement s'amuser. Délirer. Sans pouvoir se poser des questions.

Lie
Zain, mon ami, mon frère. L'unique. Il me connaît comme sa poche. Il lit dans mes pensées. Mes débuts avec lui n'ont pas étés des plus simples, mais, il s'est ouvert à moi, il m'a appris la vie grâce à ses erreurs. Il a toujours été là pour moi et m'a promis de l'être pour toujours, quelques soit les obstacles. Que nous continuerons à vivre notre passion ensemble. Pour toujours.
Sucré

Zayn
Lie, ma protégée, ma vie, ma raison de vivre. Sans elle, je ne suis rien. La connaître est la seule chance de ma vie. Ma petite sœur toute folle, timide, parfois ennuyeuse mais celle que j'aime. Ma douce Lie, je t'aime, tu es mon destin, sans toi, je ne serai qu'un vieux garçon à traîner dans la rue, à ressembler aux autres. Tu m'as rendue unique, tu m'as rendue moi. Je suis moi-même. Grâce à toi. Ma promesse ne se brisera jamais.Sans toi, je ne suis rien.
Salé

Lie
SMS à : Zain, mon Bb
« Salut, je suis un peu en retard, je viens dans 2 minutes, commande mon p'tit déj' stp. A toute à l'heure. Bizz. ». Voilà, envoyé ! Mais où sont mes cours ?! Rooh lala, je ne me suis pas encore maquillée. Pas de crayon, ni de mascara pour aujourd'hui alors. Tant pis pour les leçons. Je file, sinon mon petit déjeuner va refroidir et je ne voudrai pas énerver Zain.
Ouups, j'ai claqué la porte un peu trop fort, tant pis pour les parents et les voisins, ce n'est pas tous les jours de toute façon ! Mais quelle heure est-il ? 7h16. Je n'ai qu'un quart d'heure à peine pour manger !

Zayn
Mais où est-elle, je vais m'endormir moi. Ah, enfin une nouvelle. Elle me demande de commander son petit déjeuner...
- Romain ! Le p'tit déj' de Lie s'il te plait !
- Je reviens tout de suite !

J'espère qu'elle ne serait pas en retard, je ne pourrai pas l'attendre, sinon je serai moi-même en retard. Ce n'est pas dans ses habitudes ça, je commence à m'inquiéter.
Son petit déjeuner commence à refroidir ...
Toute essoufflée, elle s'assit.
- Ah tu es enfin là ! Pourquoi tu es en retard ? Tu as seulement du temps pour manger ! Je voulais discuter de choses importantes moi.
- Désolée. Je ne trouvais pas mes cours, je ne les ai d'ailleurs pas trouvés, ma chambre est dans un désordre total, je devrai la ranger ce week-end, dis Lie, toute essouflée.
- Je pense que ton petit déjeuner a refroidi, tu peux le renouveler.
- Non non, c'est bon, j'ai pas faim de toute façon, je boirai seulement mon chocolat chaud.
- Il ne doit pas être bien chaud maintenant ...
- Beuuurk ! Il est dégueulasse ! Je n'ai pas faim de toute façon, c'est ta journée, paie tout ça et on y va.
- J'ai oublié, je n'ai pas de quoi payer.
- Moi non plus. Romain, peux-tu venir ?
- Oui, Lie ?
- Nous paierons tout ça demain, ça ne te dérange pas j'espère ?
- Non non c'est bon, dit-il sourire aux lèvres.
- D'accord merci.
- Aller Lie, on y va, répliquai-je.

Demain, je trouverai la bonne occasion pour me lancer.